Droits LGBT au Moyen-Orient

Les citoyens lesbiennes, gays, bisexuels et transgenres ont généralement des droits limités ou très restreints dans la plupart des régions du Moyen-Orient et peuvent y rencontrer des hostilités. L'homosexualité est illégale dans 10 des 18 pays qui composent la région. Elle est passible de la peine de mort dans six de ces 18 pays. Les droits et libertés des personnes LGBT sont fortement impactés par la culture et les principes religieux de la région - plus particulièrement l'Islam.

Toutes les orientations sexuelles sont légales à Bahreïn, à Chypre, en Israël, en Jordanie, en Palestine (Cisjordanie) et en Turquie. L'homosexualité féminine est légale en Palestine (bande de Gaza) et au Koweït ; cependant la légalité l'homosexualité féminine reste floue en Égypte[1]. Malgré la relative souplesse des lois contre l'homosexualité féminine, les lesbiennes n'ont généralement pas de droits reconnus et protégés. L'homosexualité masculine est illégale et passible d'une peine d'emprisonnement au Koweït, en Égypte, à Oman, au Qatar et en Syrie. Elle est passible de la peine de mort en Iran, en Irak, en Arabie saoudite, au Qatar et aux Émirats arabes unis. Au Yémen ou en Palestine (bande de Gaza), la peine varie entre la peine capitale et l'emprisonnement selon l'acte commis.

Plusieurs pays du Moyen-Orient ont reçu des critiques de la part de la communauté internationale quant à la criminalisation de l'homosexualité.

  1. « EGYPT (Law) - ILGA », (version du sur Internet Archive)

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